Paroles d'un soufi Abû'l-Hasan Kharaqânî pdf francais

Paroles d'un soufi

Livres, Abû'l-Hasan Kharaqânî

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de Abû'l-Hasan Kharaqânî

3.6 étoiles sur 5 (1 Commentaires client)

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Paroles d'un soufi Abûl'-Hasan Kharaqânî (963-1033) a été unanimement reconnu comme Maître suprême à son époque. Par ses paroles d'éveil, il s'inscrit dans la généalogie spirituelle, mystique et historique des Porteurs de lumière. Aux anges qui lui demandent les raisons de sa vitesse, il répond : " Je suis un homme et je suis composé de lumière et de feu. La vitesse de ma course vient du feu du désir de Dieu. " Génial analphabète, Kharaqânî se distingue par l'intempérance et l'incontinence de son verbe. La plupart de ses paroles sont des énoncés chocs où l'humilité du Maître entre en collision avec la gloire divine qu'il exprime. Un siècle après Hallâj, Kharaqânî s'affirme vide de toute connaissance héritée, comme le prophète Muhammad. Il n'hésite pas à dire : " J'ai rencontré Dieu en fréquentant les ânes. " Mais aussi : " Le soufi est un corps mort, un cœur ravi, une âme brûlée. "Traduit du persan et présenté par Christiane TortelVous trouverez ci-dessous les commentaires du lecteur après avoir lu Paroles d'un soufi. Vous pouvez considérer pour votre référence.

Excellent livre sur un saint largement méconnu, de la trempe d'un Bayazid al-Bistami.Le célèbre Khawaja Abdallah al-Ansari al-Harawi ‎(1006-1088) se référait à al-Kharaqani et dit à ce sujet : "je posais trois questions au Sheikh Kharaqani, dont l'une d'entre elles était son avis à propos de la doctrine de 'Abu-l-Hassan al Ash'ari, et le Sheikh répondit : «Elle est juste ! Allah ! Allah ! Le Prophète (saws) a dit : "Le croyant ne blâme et ne calomnie personne, il ne dit pas des mots dont il pourrait rougir et il ment pas". Al-Ansari dit alors : "J'étais un trésor caché dont Al-Kharaqani avait la clé". Il dira également : "Si je n'avais pas vu Abu-l-Hassan (al-Kharaqani), je serais passé à côté de la vérité"» . Il avait également un grand respect pour Abu Yazid (Bayazid) al-Bastami, tout comme son maître al-Kharaqani. : «Les grands savants sûfis sont bien connus et acceptés, tels que : Bayazid Al-Bistami, Shaykh Abdul Qadir Jilanî, Junayd ibn Muhammad, Hasan Fudayl Al-Basri, Al-ibn Al-Ayyad, Ibrahim Bin Al-Adham, Abû Suleyman ad-Dârani, Ma'ruf Al-Karkhi, Siri as-Saqatî, Sheikh Hammad, Shaykk Abul Bayan. Ces grands Sûfis étaient les leaders de l'humanité et ils appelaient à ce qui était juste et interdisaient ce qui était mauvais». Loin de l’image de rigoriste qu’on lui prête, la position du Sheikh Ibn Taymiyya est souvent nuancée, et il se montre indulgent également envers l’ivresse spirituelle et les propos divulgués lors d’états extatiques. Il va même jusqu’à excuser les paroles insensées (selon lui, ce qui relève de sa propre interprétation) proférées par ces derniers alors qu’ils sont en état d’ivresse spirituelle (Ibn Taymiyya, "Majmūʿ al-fatāwā", vol.11, p.10). Par ailleurs, il fait preuve de la même mansuétude envers les «locutions théopathiques» (Shataḥât) de Bisṭami (m.877), de Nûrî (m.907) ou de Shiblî (m.945): «Ainsi, il se produisit chez [certains] maîtres soufis, une extinction spirituelle (fanā’) et une ivresse spirituelle (sukr) entraînant l’altération de leur discernement au point que certains ont tenu, en cet état, des propos qu’ils considérèrent comme erronés, une fois revenus à eux-mêmes. De tels faits sont rapportés à propos d’Abu Yazid [al-Bisṭami] par exemple, d’Abu al-Ḥasan al-Nuri, d’Abu Bakr al-Shibli et de leurs semblables». (Ibn Taymiyya, "Majmuʿ al-fatāwā", vol.10, p.220-221).L'auteure nous livre une introduction remarquable, ainsi que des notes biographiques fort utiles et très bien documentées, tout en critiquant les erreurs ou les carences de plusieurs thèses et travaux orientalistes sur le sujet.Ensuite elle nous expose les différents enseignements du maître, ses célèbres invocations et enfin un exposé métaphysique d'une grande concision et profondeur. On constate que le maître avait une relation très particulière avec Dieu, quitte à Lui parler sans respecter parfois certaines convenances "formelles", mais toujours en toute franchise et dans le plus grand des respects, même si de façon très familière.